Les Proscrits de Dieu

8 mai 1945. Hôpital d'Auch. Un interne juif séfarade, dont la famille a été décimée par la barbarie nazie, secourt Violette Castaing et son nouveau-né. Un enfant issu de la brève liaison de cette très jeune héroïne de la Résistance avec un membre de l'armée de l'ombre, tué peu avant la libération du Gers.
Mai 1972. Violette, qui s'est sereinement consacrée à son fils dans l'exploitation ancestrale, retrouvera son sauveteur. Il mettra un terme à sa solitude.
Simultanément, leurs enfants respectifs se rencontreront dans des circonstances cocasses.
Les destins des deux couples seront bouleversés lorsque Violette se recueillera sur des sépultures où sont gravées des croix de David.
Quel autre drame dissimule cette femme si respectueuse de la foi des proscrits de la chrétienté ?
Par le biais d'une trame romanesque, l'auteur -non israélite- condamne le pernicieux préjugé enraciné depuis des temps immémoriaux dans l'esprit de tant de croyants monothéistes. L'antisémitisme