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Vincent, LE DERNIER DES AUVERNOIS, a repris le métier de ses ancêtres. Bûcheron dans la forêt de Chaux, il vit à Chissey, en Franche-Comté, auprès de Nicole sa jeune femme, de ses enfants et de sa grand-mère LA MARIE-DES-BOIS encore active malgré son âge.
Septembre 1939. La Seconde Guerre Mondiale éclate. Vincent est mobilisé. Pour la vieille Marie, le calvaire qu'elle a connu à deux reprises déjà au cours de sa longue existence recommence. A nouveau, chez les Auvernois, c'est l'attente et l'angoisse. Vincent se bat d'abord sur la Ligne Maginot. Puis c'est l'invasion de la Belgique, la percée des chars allemands à Sedan, la défaite de l'armée française, les millions de civils en fuite sur les routes de l'exode.
Blessé au cours d'un combat de retardement, LE DERNIER DES AUVERNOIS parvient à échapper à la captivité et à rentrer dans son village. Il y découvre les dures réalités de l'occupation, la présence des troupes ennemies sur le sol de son pays, les contraintes, les vexations quotidiennes, les restrictions alimentaires.
Situé en bordure de la ligne de démarcation qui coupe désormais la France en deux, Chissey connaît bientôt l'afflux des gens traqués par la police allemande : Alsaciens-Lorrains que Hitler voudrait annexer au Reich, prisonniers évadés, Juifs terrorisés. Avec la complicité de sa grand-mère, Vincent aide les persécutés à rejoindre la zone libre. Tout se passe bien jusqu'au jour où un collaborateur le dénonce aux Allemands. Le jeune bûcheron est obligé de s'enfuir, de rejoindre le maquis dans la montagne. Commence alors pour LE DERNIER DES AUVERNOIS une extraordinaire aventure que l'auteur nous conte dans un style direct et envoûtant avec une grande efficacité en matière de suspense psychologique et dramatique. Dans les deux précédents ouvrages de sa trilogie romanesque, André Besson s'était inspiré d'événements vécus en partie par des membres de sa famille. Cette fois, c'est en faisant appel à ses propres souvenirs de la dernière guerre qu'il a écrit ce très beau livre qui est aussi un document saisissant sur une époque pas très lointaine qu'on ne peut pas oublier. Qu'on ne doit pas oublier

Contient :
237 p. ; couv ill. en coul ; 19 X 14 cm
Notes :
Roman de Franche-Comté, suite de "La Marie-des-Bois" et de "Alexandre le Vannier"

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Vieux-Charmont Adulte RM BES Aucune Disponible C614001349C