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Un traquenard génial de l'armée anglo-portugaise face aux troupes de Napoléon. Une fresque romanesque tissée de destins flamboyants, réalisée par Valeria Sarmiento, qui remplaça au pied levé son compagnon Raoul Ruiz, disparu juste avant le tournage.



 





Les lignes de Wellington, à l'origine un film unitaire sorti en salles en 2012 et applaudi par la critique, a été remonté pour ARTE en une minisérie de trois épisodes par Valeria Sarmiento. La texture du film se prêtait parfaitement à ce nouveau découpage : si cette fresque raconte par le détail un des plus cuisants épisodes de l'épopée napoléonienne, elle est avant tout tissée d'histoires individuelles dont on suit l'évolution comme dans les meilleurs feuilletons.



 



À l'envergure maîtrisée de ce film de genre, dont il faut souligner la beauté plastique, répondent les trajectoires singulières de personnages qui tentent avant tout de garder leur humanité face au rouleau-compresseur de la guerre.



À noter que le film a été en partie préparé par Raoul Ruiz, qui devait le réaliser. Mais le cinéaste franco-chilien est décédé avant le tournage. C'est sa compagne, Valeria Sarmiento, qui en a repris le flambeau avec un certain cran, signant une œuvre indéniablement personnelle.



En mémoire de Raoul Ruiz

Contient :
5h 12m 00s

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