Jean-Pierre Melville : Anthologie

L'anthologie Jean-Pierre Melville en 12 films avec plus de 9 heures de bonus et un livret de 76 pages. "Vingt-quatre heures de la vie d'un clown" (1946, 18', court-métrage inédit) : une journée du clown Béby et de son partenaire Maïss. Entre deux spectacles, les compères trouvent l'inspiration de leurs gags dans la rue et les reproduisent le soir sur scène. "Le silence de la mer" (1949, 84') : sous l'occupation dans un quelconque village de France, un vieil homme qui vit seul avec sa nièce se voit contraint d'héberger pour la nuit un officier allemand. Il reviendra régulièrement leur exposer sa manière d'entrevoir la collaboration franco-allemande... "Les enfants terribles" (1950, 136') : orphelins à la mort de leur mère, Elisabeth et Paul, livrés à eux-mêmes et liés par une affection exclusive, vivent ensemble dans leur grand appartement parisien. Elisabeth héritant de la fortune de son mari après sa mort prématurée, ils s'installent dans un vaste hôtel particulier où 2 amis, Agathe et Gérard les rejoignent. Mais, Elisabeth, voyant Paul tombé amoureux d'Agathe tisse une toile machiavélique... "Deux hommes dans Manhattan" (1959, 84') : New-York, le délégué français de l'ONU, Fevre-Berthier, héros de la Résistance, a disparu. Deux journalistes français se lancent à sa recherche sur les traces de ses maitresses... "Le samouraï" (1967, 102') : Jef est un tueur à gages. Tout ce qui l'entoure est dépouillé comme un repaire d'où le félin ne sort que pour tuer. "L'armée des ombres" (1969,137') : octobre 1942. Ingénieur distingué des Ponts et Chaussées, Philippe Gerbier est interné dans un camp français puis transféré au quartier général de la Gestapo de l'hotel Majestic à Paris d'où il s'évade en tuant une sentinelle. "Le cercle rouge" (1970, 140') : Corey, un malfaiteur incarcéré à la centrale des Beaumettes, est libéré ; un de ses gardiens, avant qu'il ne soit relâché, lui a proposé une affaire : dévaliser une bijouterie, place Vendôme. Ailleurs, dans le train bleu, le commissaire principal Mattei, transfère de Marseille à Paris Vogel. Trompant la vigilance de son gardien, Vogel réussit à s'échapper et à trouver refuge dans le coffre de la voiture de Corey. Les deux hommes se lient d'amitié... "Quand tu liras cette lettre" (1953, 101') : à la mort de ses parents, Thérèse envisage de prendre le voile. Elle renonce cependant à ce projet car sa jeune soeur Denise a encore besoin d'elle. Malgré sa protection, Denise est violée par un petit malfrat, Max. Thérèse rencontre l'agresseur pour l'inciter à réparer sa faute. Celui-ci s'éprend d'elle... "Bob le flambeur" (1956, 97') : Bob, retiré des affaires pour se consacrer au jeu, son unique passion, recueille Anne, une jeune fille dont il a fait la connaissance et qui, faute d'argent était sur le point de se prostituer.. "Léon Morin, prêtre" (1961, 112') : durant l'occupation, dans une ville de province, la jeune veuve de guerre d'un juif communiste, mère d'une fillette, défie un prêtre sur le terrain de la religion. Mais chaque nouvelle rencontre avec ce prêtre la rapprochera de la conversion... "Le Doulos" (1963, 100') : en langue verte, Doulos signifie chapeau. Porter le chapeau, c'est être un mouchard. Seuls, les "doulos" intelligents vivent vieux. Et mieux vaut pour eux n'avoir pas d'amis. Le "doulos" qui a deux amis, l'un policier, l'autre truand, se rend la vie impossible. C'est ce qui arrive à Cilien, brave garçon sans aucun principe moral, qui joue sur les deux tableaux... "Un flic" (1972, 96') : pendant que des gangsters se livrent à un hold-up dans une banque, le Commissaire Edouard Coleman effectue sa ronde dans le monde des truands.